Revue RH, volume 21, numéro 2, avril/mai/juin 2018.

« La chercheuse et professeure Tania Saba, CRHA, titulaire de la Chaire BMO en diversité et gouvernance de l’Université de Montréal, étudie notamment la confiance dans le cadre de ses travaux sur l’évolution des relations d’emploi. Elle aborde la question par le biais du cynisme, ce sentiment de déception, de désillusion ou même de suspicion qui résulte de la perte de la confiance.

« Les travailleurs ressentent du cynisme lorsqu’ils ont l’impression que des engagements ont été brisés. Il peut s’agir d’engagements explicites ou tacites, comme l’attente de recevoir une augmentation ou d’obtenir une promotion après un certain temps, évoque la chercheuse. Le cynisme est aussi alimenté par ce qui se passe dans l’environnement et par les expériences précédentes. Dans les secteurs précaires, où il y a beaucoup d’incertitude, la confiance envers les organisations est souvent ébranlée. »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *